Au MAC VAL, Nicolas Surlapierre souhaite inscrire son action dans la lignée de la qualité et de l’exigence des dynamiques impulsées par le département du Val-de-Marne ainsi que par Alexia Fabre, qui a antérieurement dirigé le musée depuis son ouverture en 2005.
Il souhaite axer son projet autour du développement et de la mise en lumière de la collection, grâce à une politique d’expositions ambitieuse et l’accroissement du rayonnement du MAC VAL sur la scène mondiale, en France et à l’international.
Nicolas Surlapierre
Conservateur
Conservateur du patrimoine depuis 2002, d’abord au Musée Matisse du Cateau-Cambrésis (2002-2003), puis au LaM – Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, Nicolas Surlapierre devient en 2009, directeur des musées de Belfort, du Lion de Bartholdi et de la Citadelle.
D’octobre 2016 à septembre 2022, il est directeur des Musées du Centre à Besançon, dont le Musée des Beaux-Arts et archéologie, le Musée du Temps-Palais Granvelle ainsi que d’avril 2021 à septembre 2022, directeur par Intérim de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon (ISBA).
Auteur
Nicolas Surlapierre, auteur d’une thèse « Les artistes allemands en exil en France de 1933 à 1945 : histoire et imaginaire », est également l’auteur de « Dis-Parus: L’abandon de l’Histoire dans l’art du XXe siècle » (2007) et « Artistes mexicains », (2007). Il a publié de nombreux articles sur l’art moderne et contemporain.
Commissaire d’expositions
Commissaire d’une soixantaine d’expositions d’art moderne ou contemporain monographiques ou thématiques dont « Matisse et l’Arbre » au Cateau-Cambrésis (2003), « Le groupe Vouloir : Lille 1925 », au Musée départemental Matisse du Cateau-Cambrésis (2004), « Voisins Officiels » au musée d’art moderne de Lille Métropole (2005), « Hors Langage », « LMB La maison de l’inventaire », « Hypnos – Images et inconscients en Europe (1900-1958) » ou « Km/Heure utopies automobiles et ferroviaires ». Il est aussi le commissaire d’une importante exposition réunissant plus de 50 artistes contemporains intitulée « Retour sur l’abîme – l’art à l’épreuve des génocides ». Il a également présenté à plusieurs reprises sous la forme d’expositions thématiques les collections du Frac Franche-Comté (« L’audace monumentale » (2010), « L’embarras du choix » (2013). À Besançon, les parcours dans les collections permanentes des Musées du Centre étaient ponctués d’oeuvres d’art contemporain au gré d’accrochages nomades, aux titres de chansons populaires ou pensées comme un générique sans début ni fin (« Et le désert avance » (2018), « Rien à voir » (2019), « Didascalies ou l’esprit d’escalier » (2022).